L'ennui t'ennuie ? Moi aussi [Libre]

Messages : 17 Mes Points : 24 Date d'inscription : 18/06/2013

Une soirée qui dure jusque tard dans la nuit. Des bouteilles vidées. Des joints fumé. Un lendemain difficile. Une jeune fille au fond de son lit. Un mal de crâne incessant. Voilà comment pourrait se résumer la matinée d'Audrey. Le réveil fut difficile mais une fois celui ci fait la jeune fille ne voulait pas rester seule dans son appartement. Ce soir elle là elle n'avait ramené personne avec qui passer la journée. Aucun des ces gars à la gueule d'ange ne l'avait intéressée. Passer l'après midi seule à ne rien faire dans son appartement ne lui disait franchement rien... Elle décida de sortir. Quoi de mieux pour sortir dépenser l'argent de papa et maman d'aller au champs Elysée. Toutes ces boutiques luxueuses devraient pouvoir lui changer les idées. Pourquoi lui changer les idées ? Elle était inquiète. Depuis deux semaines environ Alex ne donnaient aucune nouvelles. Cela ressemblait peu à son dealer de se comporter ainsi. Il ne répondait pas aux appels. Bien évidemment Audrey avait d'autres fournisseurs mais il est vrai qu'Alex était de loin son préféré...

Audrey sorti de son appartement habillée d'une chemise qui laissait entrevoir son soutien gorge noir. Elle portait un short court, très court. Un mini-shirt quoi... Muni de la carte bleue de papa-maman elle laissa ses pas la mener vers les ces champs si luxueux...

La jeune femme observa son réveil d'un œil éteint et l'envoya valdinguer à l'autre bout de la pièce pour que cesse l'infâme sonnerie. Heureusement pour lui, ce pauvre appareil était du genre résistant; il en avait déjà vu des vertes et des pas mûres. Une fois même, il avait connu l'ivresse du lancer par la fenêtre.
Yumi soupira et se mis debout, tant bien que mal. Elle avait des relents de vodka et un marteau piqueur en plein chantier dans son cerveau. Elle devait puer l'alcool à plein nez, aussi. Mais un petit chewing-gum à la menthe devrait régler le problème. En vitesse, elle se passa le visage sous l'eau froide, attacha ses cheveux noirs et enfila un vieux T-Shirt délavé et un jean usé et largement troué. Elle fourra un short de sport, un débardeur, une bouteille d'eau, le paquet de barres de céréales et ses baskets dans son sac et partit comme une fusée, ne portant pas attention aux bouteilles d'alcool juchant le sol.
Elle prit quelques lignes de métro et débarqua sur les Champs-Élysées. Le soleil éblouissait ses yeux fatigués. Pour atteindre rapidement le cirque, elle devait passer par là. Autant dire que ça ne la réjouissait pas vraiment. Toutes ces boutiques bling bling à vomir, ces bourgeois qui se prenaient au sérieux comme s'ils étaient le nombril du nombre... Comment pouvait elle accepter l'héritage de son père sans risquer de devenir comme...ça. Cette idée la répugnait. Se serait renier tout ce qu'elle était, tourner le dos à ses convictions profondes. En même tant, en ce moment, elle n'était plus grand chose, et quand on est plus grand chose, on a plus tellement de convictions qui tiennent la route.
Trop occupée à broyer du noir, elle ne fît pas attention à la jeune femme, les bras chargés de paquets, les yeux rivés sur son portable et qui lui fonçait droit dessus. Inévitablement, Yumi la percuta. Les sacs volèrent tandis que la blonde tomba à la renverse, visiblement surprise, toujours son téléphone à la main. Yumi chuta mais se rattrapa in extremis de ses deux mains. Il n'y avait pas à dire, le sport développait les réflexes. Se remettant aussi tôt debout, la brune adressa un regard sombre à l'inconnue toujours par terre.

- Nan mais tu peux pas regarder où tu vas ?! Utiliser tes yeux pour voir devant toi - et éventuellement, éviter de te rendre ridicule -, ça te dit quelque-chose ?

Tout en disant ça, dans un vieux réflexe, elle remit la blonde sur pieds. Avec un peu trop de force et d'agacement, peut-être. Elle remis son sac sur son épaule et observa la jeune femme de ses yeux bleu électrique. Elle était habillée de façon provocante, avec sa chemise quasi-transparente ne laissant aucune place à l'imagination, trop maquillée et aux vues du nombre d'articles dans les paquets, pleine aux as. Pour finir, elle arborait une expression exaspérée typique d'enfant pourrie gâtée voir, de petite garce.
Oh, génial, pile le genre de filles qui Yumi ne pouvait pas sentir ! Mais quelle veine !

[Coucou ! Je me suis permis de répondre, si quoi que se soit te gène, n'hésite

Messages : 17 Mes Points : 24 Date d'inscription : 18/06/2013

La carte bleue en main Audrey entra dans les magasins un par un. Vuitton, Sephora, Guerlain et tant d'autres enseignes si connues qui faisait étinceler les yeux des touristes fauchés.En passant devant le Disney Store elle ne put s'empêcher de s'y arrêter. Une demi heure plus tard elle en sorti avec un magnifique peluche Simba qui lui avait coûté la peau du c*l et qui dans une semaine finirai au fond du placard mais tant pis. La jeune blonde avançait d'un pas rapide sur le trottoir. Non pas qu'elle était pressée mais marcher vite, entrer dans les magasins, les dévaliser avec sa carte bleue l’empêchait de réfléchir à ce qu'Alex avait bien pu devenir. Elle fuyait en quelque sorte ses propres pensées.
Soudain quelque chose, ou plutôt quelqu'un, la heurta de plein fouet la projetant à terre et faisant voler tous ses paquets. Audrey jeta une regarde noire a la personne ayant osé la faire tomber. C'était une jeune fille brune qui n'avait visiblement pas apprécié elle non plus leur collision. D'un geste machinal l'inconnue remit la jeune blonde debout. Avec un regard noir elle lui dit :

- Nan mais tu peux pas regarder où tu vas ?! Utiliser tes yeux pour voir devant toi - et éventuellement, éviter de te rendre ridicule -, ça te dit quelque-chose ?

Il n'en fallut pas plus à Audrey pour démarrer :

- Non mais j'hallucine ! C'est toi qui m'a percuté je te ferais dire ! Faut que tu te calme ma vieille. J'y peux rien si t'es aveugle mais rejette pas la faute sur les autres hein !

D'entrée de jeu Audrey avait compris qu'elle n aimerait franchement pas cette fille.

[Il n'y aucun problèmes ;) ]

Quoi ? C'est ELLE qui avait bousculé l'autre ? Non mais quelle mauvaise fois... Yumi était elle aussi de mauvaise fois ? Absolument pas. Il était même absurde de concevoir une telle... absurdité. Oui, elle était bornée. Évidement qu'elle voulait toujours avoir le dernier mot. Mais jamais, ô grand jamais elle n'était de mauvaise fois. Un peu quand même ?
Ah et puis, pourquoi se prenait-elle la tête comme ça à cause de cette blonde ? Yumi l'avait bousculée et point barre ! Non, attendez... et zut à la fin. Ça faisait beaucoup trop d'interrogations à deux balles en quelques secondes. Son cerveau semblait même déconcerté d'avoir encore à traiter ce genre de gamineries de maternelle - bien qu'il ne soit pax beaucoup plus évolué. D'ailleurs, elle allait être à la bourre au cirque. Le patron allait gueuler parce qu'elle retarderait l'entrainement. Au fait, elle n'en avait rien cirer de cette fille, elle n'en avait rien à cirer qu'elle soit tombée par terre avec ses précieux paquets et elle n'en avait carrément rien à foutre que se soit de sa faute, dans l'hypothèse grotesque que se soit bel et bien le cas. Pour le patron, sachant qu'elle faisait incontestablement parti des acrobates les plus douées, il n'allait tout de même pas brailler pour quelques minutes. Yumi était juste pressée et elle le fit comprendre en hochant les épaules, la mine agacée et lâcha sèchement :

- Qu'importe.

Elle dépassa la blonde et repartit comme-ci de rien n'était, avec l'idée que l'autre ne la laisserait pas partir comme ça. Celle-ci lui donnant l'impression d'être une authentique "fille à papa", elle ne pouvait se douter qu'elles avaient peut-être plus de points communs qu'il n'y paraissait.

Messages : 17 Mes Points : 24 Date d'inscription : 18/06/2013

Alors que la jeune fille ayant bousculée Audrey s’apprêtait à s’en aller avec un « Qu’importe » en guise de conclusion cette dernière se retourna pour ramasser ses paquets. C’est alors qu’elle vit que son Simba n’avait pas apprécié la chute. Celui-ci gisait à terre tel un soldat, le ventre déchiré, perdant tout son rembourrage. A la vue de cette peluche qui lui avait couté si cher déchirée au bord du trottoir le sang de la blonde ne fit qu’un tour. Elle se tourna vers celle qui avait osé perturber cette après midi de courses pour crier : « Et toi ! Reviens ! T’as vu la gueule de mon Simba par ta faute ! T’as intérêt de faire quelque chose pour le dédommager pauv’conne ! »
Peut être qu’au fond Audrey s’en fichait de sa peluche. Peut être que celle-ci n’était qu’un prétexte. Peut être qu’au fond elle avait juste besoin de crier sa haine et que la jeune fille était là au mauvais moment. Peut être…

» Interne aussi.
» A la recherche d'un modèle.(libre) [Terminé]
» Bousculade devant l'université. (Université professoral) (libre)

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